Professeure Fatou Sow Sarr a un parcours pluridisciplinaire avec un doctorat en Service social et Politiques sociales de l'Université Laval, un doctorat en Sociologie et Anthropologie politique de Paris VIII, un Diplôme d'Études Approfondies en Sociologie du développement de l'IEDES-Paris I Sorbonne, un Diplôme d'Études Approfondies en Sciences de l'environnement de l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, et une Maîtrise française en Économie du développement de l'École d'Économie d'Aix-Marseille II.

Professeure Sarr a été chargée de mission sociale et conseillère technique au Ministère des Affaires Sociales et Directrice de l'Institut Genre et Famille. Elle a enseigné à l'Université de Namur en Belgique, puis à l'Institut National des Travailleurs Sociaux de Dakar, avant de rejoindre l'IFAN en 1999. En 2004, elle a créé un Laboratoire Genre et Recherche Scientifique pour intégrer la dimension genre dans l'UCAD, former et encadrer les étudiants.

Depuis 1998, elle est experte en formation sur le genre et a développé et évalué des programmes et budgets genre pour des institutions de l'ONU dans une vingtaine de pays africains et caribéens (Haïti, RDC, Rwanda, Togo, Gabon, Burundi, Maurice, Congo, Cameroun, Côte d'Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad, Maroc, Djibouti, Sao Tomé et Principe, entre autres).

Professeure Sarr enseigne dans plusieurs universités européennes, notamment au Centre d'Études Africaines de Madrid, à l'Université de LLeida en Espagne, à l'Université de Grenade, et à l'Institut de Hautes Études Internationales et du Développement (IHEID) de Genève.

Elle est l'auteure de plusieurs publications, articles scientifiques et rapports sur le genre et le développement, les femmes et le pouvoir, l'entrepreneuriat féminin, le changement climatique et l'environnement, la politique sociale, la migration, la sécurité, la migration et le transfert de capitaux, la migration clandestine, le développement local, le genre et l'énergie, les violences basées sur le genre, le leadership des femmes, la parité de genre, entre autres.

Elle s'est impliquée dans l'autonomisation politique et économique des femmes à travers diverses organisations, dont le Caucus des Femmes Leaders, qui a joué un rôle crucial dans l'adoption de la loi sur la parité de genre au Sénégal. Elle est la coordinatrice pour l'Afrique francophone du programme de Participation politique des femmes, financé par la coopération suédoise et mis en œuvre par IDEA.

Professeure Sarr a été impliquée dans des activités d'importance nationale, en tant que membre du Comité de Réforme de l'Enseignement Supérieur (2013), du Comité de Concertation Nationale sur la Santé et la Protection Sociale (2012), et du Conseil Supérieur de la Radio et de la Télévision (2001 à 2006).

Elle a également été impliquée dans des programmes internationaux en tant que membre du Comité Scientifique d'Africa 2020 pour identifier les problématiques propres aux femmes artistes en Afrique et écrire une histoire de l'art plus inclusive (AWARE, Paris), membre du Comité Consultatif de l'OMS sur la Recherche en Santé et le Développement, membre du Groupe Consultatif du FMI pour l'Afrique subsaharienne, membre du Comité Exécutif du Forum des Éducatrices Africaines (FAWE/Nairobi).

Distinctions
Prof. Sarr a reçu de nombreuses distinctions, notamment : Commandeur de l'Ordre National du Lion du Sénégal en 2020, Chevalier de l'Ordre de la Légion d'Honneur de France en 2018, Officier de l'Ordre National du Lion du Sénégal en 2015, le Prix Re-Source Sunnunet de la Citoyenne Exceptionnelle 2015 pour son travail et son engagement envers la nation, le Prix Cauris d'Or 2014 de la Meilleure Manager Féminine au Sénégal pour le MEDES (Association des Entreprises du Sénégal), le Prix 2013 de l'Alliance Panafricaine de Boston pour son travail et ses publications sur les questions de genre), nommée Éducatrice Éminente en 2008 par le Comité Exécutif du Forum des Éducatrices Africaines (FAWE).

Mme Sandra OULATÉ FATTOH est une figure clé dans la promotion de l'égalité des genres et l'autonomisation des femmes en Afrique de l'Ouest. Elle est la Directrice du Centre de la CEDEAO pour le Développement du Genre (CCDG), l'organe principal d'intégration des politiques de genre dans toute la région ouest-africaine. Ses actions humanitaires, qui témoignent de son grand dévouement et de son engagement indéfectible envers les femmes de la région, s'inscrivent dans un mouvement collectif visant à transformer les mentalités et à établir une société plus juste.

Convaincue que toutes les femmes, quels que soient leur statut social ou leur origine, méritent de vivre dans la dignité, elle l'illustre par son engagement sans faille envers celles qui sont marginalisées et exclues de la société. Sous sa direction, le Centre a intensifié sa lutte contre la fistule obstétricale à travers des initiatives concrètes visant à donner de l'espoir à celles qui souffrent en silence. Désormais, au-delà des soins médicaux gratuits, elles bénéficient également d'un soutien socio-économique pour leur permettre de mener une vie productive et utile et de contribuer au développement de la région de la CEDEAO. Dans cette dynamique, Mme OULATÉ a, au nom du Centre, fait un geste fort en remettant un chèque de 245 000 dollars à huit pays, marquant ainsi une étape cruciale dans la lutte contre la fistule obstétricale.

Loin de se limiter à la lutte contre la fistule obstétricale, Mme OULATÉ et son équipe s'emploient également à intensifier leurs efforts en faveur de l'Agenda Genre de la CEDEAO. Sous sa direction, des initiatives visant à construire des communautés résilientes sont promues sur la base des valeurs d'égalité des droits entre hommes et femmes. Dans cet élan, elle a supervisé la mise en œuvre du Sceau d'Égalité des Genres pour les Institutions Publiques (GES-PI), renforçant ainsi la capacité des institutions régionales à promouvoir une gouvernance inclusive.

L'engagement indéfectible et le leadership de Mme OULATÉ font d'elle une voix influente dans la lutte pour une société ouest-africaine plus équitable. Ses diverses actions contribuent à faire avancer les droits des femmes dans la région, tout en favorisant leur inclusion dans les processus décisionnels.

Au-delà des chiffres et des projets, tout est pour elle avant tout une question de dignité humaine. C'est dans les rires, les larmes et les espoirs des femmes qu'elle puise sa force et sa motivation. Elle n'est pas seulement une militante, mais une femme de Cœur qui comprend que chaque engagement est une promesse de changement, pour toutes celles qui, un jour, ont perdu espoir.

Ces diverses initiatives reflètent une détermination inébranlable à faire avancer la cause des femmes en Afrique de l'Ouest. Par son engagement et son humanisme, elle inspire non seulement les futures générations de femmes, mais aussi la société dans son ensemble, en prouvant que le changement est possible lorsqu'on agit avec compassion et détermination.